VOL. 40 NO 4 34 VOL. 40 NO 4 35 DÉTENTEUR D’UN MBA POUR CADRES DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA, ALAIN FORTIER A ÉGALEMENT FAIT DES ÉTUDES DE DEUXIÈME CYCLE EN AFFAIRES ÉLECTRONIQUES ET MARKETING SUR LES NOUVEAUX MÉDIAS À L’UNIVERSITÉ LAVAL ET EN ADMINISTRATION DES AFFAIRES DE FSA DE L’UNIVERSITÉ LAVAL. DEPUIS PLUS DE 25 ANS, IL TRAVAILLE EN STRATÉGIE D’ENTREPRISE ET PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE, ENTRE AUTRES DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL ET LE SECTEUR PUBLIC. ALAIN EST PRÉSENTEMENT CHARGÉ D’ENSEIGNEMENT À TEMPS PLEIN AU DÉPARTEMENT DE SYSTÈMES D’INFORMATION ORGANISATIONNELS DE L’UNIVERSITÉ LAVAL. Stéphane Ricoul, Vice-président chez Talsom, possède une véritable passion pour les enjeux de la transformation numérique et sa capacité à prévoir les tendances futures sont largement reconnues. Son expertise, combinée à son approche pragmatique et son désir sincère d’aider les entreprises à prospérer dans l’ère numérique, font de lui une figure incontournable dans le paysage numérique québécois. Stéphane Ricoul, toujours à l’affût des dernières tendances en matière de technologie et d’innovation, s’est récemment penché sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur de la construction. S’INSPIRER POUR MIEUX NAVIGUER DANS LE PAYSAGE NUMÉRIQUE QUÉBÉCOIS Stéphane Ricoul est un passionné de l’économie numérique qui s’est forgé une réputation solide dans le domaine de la transformation numérique des entreprises. Cet expert québécois, diplômé en génie électrique et informatique industriel, a développé une compréhension approfondie des changements économiques provoqués par une présence grandissante du numérique dans nos sociétés. Dans son rôle chez Talsom et dans tous ce qu’il entreprend à titre personnel, Stéphane se consacre à soutenir les entreprises québécoises, en particulier les PME, dans leur quête de leadership en matière de transformation numérique, tant au niveau local qu’international, toujours appuyé par le savoir et l’expérience de ses collègues au sein de Talsom, qui sont pour lui (et pour ses clients) une véritable communauté d’expertises dans le domaine de la construction. Son engagement envers l’adaptation des entreprises à l’ère numérique en fait un commentateur perspicace pour le contexte économique québécois. L’enthousiasme de Stéphane a toujours été particulièrement visible, notamment avec son projet eCOM Montréal et ses déclinaisons à Sherbrooke et Rimouski, réunissant sur scène, pendant sept ans, plusieurs fois par année, les plus talentueux des experts en commerce électronique. À ce propos, Stéphane se plaît à dire que « si durant les années 2010 j’évoquais le nécessaire virage numérique et l’obligation pour nos entreprises d’être présentes en ligne de façon transactionnelle, aujourd’hui, chez Talsom, nous encourageons les entreprises à s’engager dès maintenant dans des projets pilotes pour l’intelligence artificielle, même petits, afin de découvrir ce que cette technologie peut réellement apporter, que ce soit en optimisation des chaînes d’approvisionnement, en gestion des stocks ou en prévision des tendances de marché ». DÉCODER L’ACTUALITÉ NUMÉRIQUE À TRAVERS LES ANALYSES D’UN EXPERT MÉDIATIQUE En tant que chroniqueur régulier sur le blogue Mon Carnet, de Bruno Guglielminetti (www.moncarnet.com), il partage ses analyses et réflexions sur divers aspects de l’économie numérique et des technologies émergentes. Ses articles se distinguent par leur clarté et leur perspective, témoignant de sa capacité à rendre accessibles des concepts complexes. COMMENT INTÉGRER L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION Sa présence médiatique s’étend au-delà de l’écrit. Il est intervenu dans des balados, notamment « What’s Up », où il a brillamment abordé le sujet de la guerre numérique et de la collecte massive de données. Ses apparitions au TVA Nouvelles avec Pierre-Olivier Zappa, où il discute régulièrement de l’intelligence artificielle, de la technologie et de leurs impacts sur notre quotidien, démontrent sa capacité à vulgariser des sujets techniques pour un large public. Stéphane est également impliqué dans des initiatives de souveraineté numérique culturelle, comme en témoigne son rôle au sein du conseil d’administration de La Vitrine (www.lavitrine.com). Cette facette de son engagement reflète sa préoccupation pour l’impact sociétal du numérique. TRANSFORMER L’INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION GRÂCE À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : VERS UNE OPTIMISATION DES PROCESSUS ET UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ Dans une de ses chroniques, Stéphane a analysé les perspectives et les défis de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la construction. Avec une approche équilibrée et une compréhension des enjeux pratiques, il nous explique que l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans l’industrie de la construction offre un potentiel transformateur considérable, bien que ce secteur soit considéré comme traditionnel, et malgré les défis liés à l’adoption d’une telle technologie. Parmi les nombreux avantages à utiliser l’IAe dans l’industrie de la construction, et les bénéfices d’améliorations importantes qu’elle peut générer, il parle notamment de la planification de projets, de l’estimation des coûts, de la gestion de la sécurité sur les chantiers et de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement. Autres exemples concrets qui illustrant ces possibilités, il évoque l’utilisation de drones équipés d’IA pour l’inspection des chantiers et l’analyse prédictive pour prévoir les retards et les dépassements de budget. Des innovations qui promettent d’accroître l’efficacité et la précision dans un secteur souvent confronté à des défis de productivité, et pour lesquelles Talsom voit dans un moyen de transformer non seulement le domaine de la construction, mais aussi des secteurs où la planification des stocks, la gestion de la sécurité et l’efficacité des processus sont des éléments cruciaux. SURMONTER LES DÉFIS DE L’ADOPTION DE L’IA DANS LA CONSTRUCTION : UNE APPROCHE PROGRESSIVE ET COLLABORATIVE Malgré ces avantages potentiels, l’industrie de la construction demeure relativement lente à adopter ces technologies innovantes. Cette réticence s’explique par plusieurs facteurs, notamment la nature fragmentée du secteur, le manque de compétences numériques et une culture d’entreprise souvent conservatrice. Pour surmonter ces obstacles, une approche progressive de l’adoption de l’IA est recommandée, en commençant par des projets pilotes et en mettant l’accent sur la formation et le développement des compétences. La collaboration entre les acteurs de l’industrie, les fournisseurs de technologies et les établissements de formation s’avère cruciale pour favoriser l’innovation et l’adoption de l’IA dans le secteur de la construction. Cette synergie pourrait catalyser une transformation numérique plus rapide et plus efficace, permettant à l’industrie de tirer pleinement parti des avantages de l’IA. Depuis maintenant 15 ans, Talsom, la firme de services conseils en gestion dans laquelle travaille Stéphane Ricoul, s’est spécialisée dans les projets de transformation numérique, en particulier pour le secteur manufacturier. Selon Stéphane, « on vit présentement une période incroyablement riche d’opportunités pour les PME québécoises avec la démocratisation de l’intelligence artificielle. Au-delà de la découverte de cette technologie, l’entreprise qui saura inculquer une culture IA au sein de l’ensemble de ses équipes, en commençant par la direction, pourra alors entrevoir ce qui fera son succès pour les années à venir. Chez Talsom, nous savons que le succès passe par l’intégration de l’IA dans tous les aspects de l’entreprise – de la formation des dirigeants jusqu’à la gestion opérationnelle ». Si jamais vous souhaitiez en discuter avec Stéphane Ricoul, nous vous invitons à prendre directement rendez-vous avec lui. COMMERCE DE DÉTAIL
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