
Le climat a changé à Las Vegas. Les économistes devraient sérieusement songer à utiliser l’achalandage aux foires commerciales comme indicateur économique. Dès l’ouverture des portes de Surfaces, on a senti que l’économie américaine a repris de la vigueur. En voyant la file d’attente s’agglutiner aux abords des guichets d’inscription, on se serait crû à une pré-vente des matchs des Canadiens de Montréal.

« Ce qui est différent cette année, c’est que l’achalandage est continu, mentionne Jean-Pierre Nittolo, président de Wickham. Il n’y a pas de temps mort ». Même son de cloche du côté de Beaulieu Canada et de Stevens Omni. « On n’a pas le temps de s’ennuyer me dit à la sauvette, Sophie Tanya-Lupien, directrice du marketing de Beaulieu, entre deux clients. » Il faut dire que les fabricants et les distributeurs québécois invintent beaucoup de détaillants à venir les rencontrer à Surfaces. Il n’est d’ailleurs pas surprenant d’entendre de nombreuses converations en français dans les corridors et les allées de l’exposition.

Tarkett Canada a même décidé de s’identifier en français à l’entrée de leur salle d’exposition. « C’est l’occasion, pour nous, de rencontrer beaucoup de clients du Québec, dit Chantal Blouin, chef du marketing chez Tarkett. Même si on est à Las Vegas, nous voulons que les détaillants du Québec sachent qu’ils seront accueillis comme s’ils étaient chez eux », enchaîne-t-elle.
Il ne reste plus qu’à espérer que ce vent d’optimisme ne soit pas un feu de paille. Le magazine Surface vous présentera demain ses coups de coeur et un bref compte-rendu de la journée 2 à Surfaces.
